Vivez la tradition et les expressions culturelles Palais Hadj Ahmed Bey chez vous !

La visite virtuelle du palais est une première initiative à l’échelle nationale. Cette virée se distingue par le matériel utilisé, les logiciels de traitement ainsi que les photos 360° de haute qualité, obtenues par le scanner 3D. L’empreinte de la recherche scientifique est omniprésente. La visite s’appuie sur des informations référenciées de chaque espace. Elle est dotée également de renseignements retraçant l’évolution de lieux. Le parcours virtuel intègre aussi de la cartophilie, des guides sonores.

 

Ainsi que, les plus belles salles d'exposition du musée Ahmed Bey se visitent désormais virtuellement. «Le monument qui demeure à l'épreuve des hommes et du temps, se découvre aujourd'hui à travers une expérience numérique inédite. Du Diwane el Bey jusqu'aux détails de la porte de Kahwaji Marzouq , en passant par les incontournables jardins des palmiers et des orangers, cette expérience propose au public une immersion dans un univers authentique». 

 

La visite vous permet de voyager dans le temps afin d’arpenter les grands métiers artisanaux de l’Algérie, à travers les salles ; Bijouterie, Dinanderie, Costumes traditionnels, Tapisserie. D’une qualité exceptionnelle, les images que l’on explore à 360° restituent à merveille la fascination provoquée par les couleurs et l’architecture, du sol au plafond et sur une surface de 5000 m2. Et, magie de la technologie, il est même possible de zoomer et se hisser afin de mieux apprécier quelques outils, pièces de monnaie d’antan.

 

Projet réalisé par :
  • Mme seghiri Meriem
  • Mr Abdelaziz debbache
  • Mr boulekdam Chaouki
  • Mr benzagouta Yasser
 

Les sources utilisées :
Cartophilie :
Collection de Mr Seghiri Allaoua, philatéliste et cartophiliste.
Les cartes postales exploitées dans la visite virtuelle du Palais ont été éditées entre 1889 et 1960. De 1889 à 1904 pas d’écriture à l’arrière de la carte postale uniquement l’adresse ; De 1905 à 1938 des cartes en noir et blanc ; ainsi que des nuances grises. En ajoutant par la suite les couleurs sur la carte originale, avec un arrière divisé en deux parties ; une pour l’adresse et l’autre pour la correspondance.
En 1939 apparition de la carte en couleur, la carte postale moderne chromée ; qui existe à nos jours.
Maisons d’édition des cartes :
Compagnie Alsacienne des Arts Photomécaniques (CAP) ; Braham ; Chapelle ; Guigulion ; Geisier ; Melix ; Zaguedoum ; Cigogne ; NDP ; CDM ; SPGA.

La musique :
Le morceau musical utilisé dans la visite est un extrait Bachraf Quamaroun interprété par l’Association culturelle et musicale Maqam de Constantine ; Maison de jeunes Mansourah Constantine, Algeria.

Références bibliographiques :

Charles Féraud, visite au palais de Constantine, 1877 .
Chadia Khalfallah et Feriel Ines Boulbene, Le palais hadj Ahmed bey de Constantine, mise en valeur et réintégration d’un lieu dans la ville Musée public national des arts et expressions populaires traditionnelles de Constantine, 2013.
GRIMET Hayette, Le symbolique de l’image culturelle : Etude sémiotique des bijoux algériens, Mémoire de Magister, université Mohamed Khider- Biskra, 2020.
H. Camps-fabrer,Encyclopédie berbère.
Hugo Vermeren, Être corailleur en Algérie au XIXe siècle : pratiques du métier et reconversion professionnelle chez une population maritime en déclin à l’époque coloniale (Bône, La Calle, 1832 1888).
Camille Penet-Merahi, L’écriture dans la pratique des artistes algériens de 1962 à nos jours, thèse de Doctorat l’Université Clermont Auvergne, 2020.
Haouam Leila, l’expression vestimentaire à travers le costume Algérien, mémoire de magistère, Université d’Oran, Faculté des lettres, 2012.
Djedou, Le travail de la laine à Bou-saada. La revue Africaine, Tome, Paris,1959.